SPOILERS...
Monstres & Cie est un film d'animation fait en 2001. C'est le quatrième, après Toy Story 1 et 2 et 1001 Pattes (entre les deux Toy Story), des fameux studios affiliés à Disney. Une suite en est prévue pour fin 2012, par ailleurs. En attendant, ce film d'animation est remarquable, très drôle, avec des personnages hilarants et attachants, et une intrigue, surtout, assez originale. Les voix originales sont signées John Goodman, Billy Crystal, Steve Buscemi, James Coburn, Jennifer Tilly, Bonnie Hunt et Frank Oz, entre autres. En VF, les principales sont Jacques FRantz, Eric Métayer, Richard Darbois (connu pour être le doubleur d'Harrison Ford), Claire Keim, Henri Guybet et Luq Hamet. Là aussi, entre autres ! Le film est réalisé par Pete Docter et basé sur un scénario de Andrew Stanton et Daniel Gerson. Musique de Randy Newman.
L'action se passe à Monstropolis, ville dans laquelle vivent tous les monstres les plus répugnants, horrifiants qui soient. La ville existe grâce aux cris de peur des enfants, traités par une usine aux portes de la ville. En effet, sans les cris des enfants, sans leur peur, les monstres (du placard, notamment) ne pourraient pas exister. Des monstres, tous les jous, se rendent chez des enfants humains pour recueillir leurs précieux cris de peur (interdiction, sous peine de contact mortel, de toucher les enfants), et ils passent par les placards. Jack Sullivan (alias Sulli) est une terreur d'élite, au sein de Monstropolis, un monstre hors pair, capable de prouesses, et qui travaille assisté de son ami Robert 'Bob' Razowski, une petite créature cyclope en forme de boule avec bras et jambes.
Mais les temps sont durs, c'est la crise, hé oui. Les enfants ne sont plus aussi faciles à effrayer, ils se lassent de tout, s'habituent à tout, et le fait est que Sulli, Bob et les autres ont de plus en plus de mal à ramenr le quota de cris enfantins aptes à faire marcher Monstropolis, qui est donc menacée de disparition. L'heure est grave. Un jour, une petite fille parvient à revenir avec Sulli dans Monstropolis, et elle découvre donc ce monde à part. Sulli, horrifié par elle (il est persuadé, à tort, que s'il la touche, il mourra), la surnomme Bouh, et elle, Bouh, le surnomme Minou, car elle n'a vraiment pas peur de lui...
Drôle et touchant, Monstres & Cie (Monsters, Inc), qui obtiendra l'Oscar de la meilleure chanson de film pour If I Didn't Have You (signée Randy Newman), est une merveille de plus pour Pixar, et même, probablement, le premier chef d'oeuvre absolu, avant Le Monde De Némo ou Ratatouille (ou Là-Haut), des studios. Non pas que les précédents opus pixariens n'étaient pas bons (loin de là, Toy Story 2 est même grandiose), mais on atteint nettement un niveau supérieur avec ce dessin animé inventif et amusant qui, en 90 minutes, est inoubliable. Entre allusions aux précédentes productions Pixar (la voiture Pizza Planet, que l'on voit dans les précédents films) et même à la suivante, Le Monde De Némo, qui était alors en projet (à deux reprises, on voit un petit poisson rouge ressemblant à Némo), ce film d'animation est une réussite indéniable. Magistral, et dire qu'ils feront encore mieux par la suite, chez Pixar !
