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SPOILERS...

Réalisé par Len Wiseman en 2007, Die Hard 4 : Retour En Enfer (en VO, Live Free Or Die Hard, ou Die Hard 4.0) est, comme son titre l'indique, le quatrième, et à ce jour dernier volet de la saga Die Hard, films d'actions interprétés par Bruce Willis, démarrée en 1988 par Piège De Cristal, poursuivie en 1990 et 1995 par 58 Minutes Pour Vivre et Une Journée En Enfer. Ce quatrième volet est aussi interprété par Timothy Olyphant, Justin Long, Maggie Q, Cyril Raffaelli, Mary Elizabeth Winstead, Kevin Smith, Cliff Curtis et Jonathan Sadowski. Basé en partie sur un article de journal, le scénario de ce film met en scène des ennemis d'un genre tout noouveau, pour John McClane : des terroristes informatique, qui ne bougent pas le cul de leurs sièges pour tout faire péter !

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John McClane (Bruce Willis), malgré ses actes héroïques passés, est un flic new-yorkais comme les autres. Divorcé d'avec Holly (qui brille par son absence dans le film), il s'entend plus que mal avec sa fille Lucy (Mary Elizabeth Winstead), qui a même repris le nom de jeune fille de sa mère (Gennaro) pour le faire encore plus chier. Il faut dire que McClane en est à espionner les flirts de Lucy pour voir si elle ne sort pas avec un connard... Un soir, McClane reçoit, de son boss, une mission, aller chercher, chez lui, un certain Matt Farrell (Justin Long), un jeune hacker (et cryptographe, spécialiste des algorithmes) ayant, apparemment, pénétré sur le site de la CIA et du FBI. Il doit être emmené immédiatement à Washington. Se rendant chez lui, McClane, alors qu'il s'apprête à l'embarquer pacifiquement, se fait tirer dessus, par des snipers (Farrell aussi se fait tirer dessus, et apparemment, c'est à lui qu'ils en veulent). Un vrai chaos commence, McClane parvient tant bien que mal à neutraliser les tueurs, mais l'ordinateur de Farrell explose, et avec lui une bonne partie de l'appartement.

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McClane et Farrell prennent la route pour Washington, tout en se demandant ce qui se passe. Divers évênements vont alors se produire, tous revendiqués par des terroristes du Net, qui s'apprêtent à mettre les USA en plein chaos, en menaçant le pays d'une 'liquidation' (procédure informatique visant à tout effacer, retour à zéro), chose que Farrell, spécialiste en informatique, explique à un McClane un peu largué. Contrôle du trafic routier et aérien, contrôle des banques, officines gouvernementales, médias...Les terroristes, pour qui Farrell et d'autres hackers, sous la menace, avaient travaillé, et qui sont dirigés par un certain Thomas Gabriel (Timothy Olyphant), sont prêts à tout. McClane, aidé de Farrell (qui n'a pas la carrure d'un héros), se retrouve quasiment seul contre eux... Comme à son habitude !

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Bruce Willis est, comme toujours, parfait dans le rôle de ce héros ordinaire, qui s'en prend plein la gueule pendant tout le film (il est dans un état impossible à la fin), est tout, en fait, sauf un héros (car il ne cherche vraiment pas à en devenir un, et est vraiment toujours là où il ne faut pas qu'il soit). Les autres acteurs alternent entre pas mal du tout (Timothy Olyphant, assez glaçant en chef terroriste implacable, au regard cynique et à l'attitude vraiment glaciale) et un peu énervants à la longue (Mary Elizabeth Winstead, caricature de fille rebelle qui fait chier son père mais, allez, l'aime bien quand même ; et Justin Long, sidekick du film, amusant au début, mais ses jérémiades du style mais qu'est-ce que je fous là, moi, à la longue, sont un peu chiantes ; ne parlons pas de Kevin Smith, qui joue une caricature de caricature de hacker, obèse, no-life absolu, apparemment d'origine italienne ou grecque, qui vit dans sa cave et se fait appeler Warlock...). La réalisation de Len Wiseman est efficace, on n'en demande pas plus. N'est pas McTiernan (réalisateur des deux meilleurs opus de la série) qui veut !

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Die Hard 4 : Retour En Enfer, au final, est un film d'action réussi, mais pas aussi quintessentiel, évidemment, que Une Journée En Enfer et Piège De Cristal. Meilleur que 58 Minutes Pour Vivre de Renny Harlin, le film possède moins de répliques drôles que d'habitude, mais joue à fond sur le fait que McClane commence à prendre de la bouteille (et Willis, qui s'est apparemment très souvent et méchamment blessé pendant le tournage, aussi ; un cinquième volet, cependant, est en chantier). Les scènes d'action sont nombreuses, rarement sobres (l'hélicoptère bousillé par une voiture propulsée en air, immense, mais énormissime aussi, tout comme l'avion de chasse qui tente de faire sauter le véhicule de McClane et ne parvient qu'à détruire, progressivement, une voie d'autoroute sur pont, dans le final), mais bien foutues. On ne regarde pas un tel film pour sa crédibilité ou son scénario, et de ce côté-là, ce film délivre bien la marchandise, on ne s'ennuie pas en le regardant. Pas un sommet, mais un très bon film d'action pure !