SPOILERS…
Sorti en 1989, Indiana Jones Et La Dernière Croisade est le troisième volet de la (désormais) quadrilogie du célèbre aventurier imaginé par Spielberg et Lucas. Réalisé comme toujours par Steven Spielberg, ce volet se passe en 1938, et met en scène Indiana Jones (Harrison Ford), accompagné de son père Henry (Sean Connery), face à de vilains méchants nazis, tous lancés sur la quête du Saint-Graal. On retrouve aussi au casting de cet extraordinaire film d’aventures Denholm Elliott (Marcus Brody, doyen de l’université où officie Indy, et ami d’Indy et de son papounet), Allison Doody (Elsa Schneider, une autrichienne félonne), John Rhys-Davies (Sallah), Julian Glover (Walter Donovan, le mécène des nazis) et River Phoenix (le regretté River Phoenix, frère de Joaquin) dans le rôle d’Indiana Jones adolescent.
Car le film démarre en 1912, dans l’Utah, alors qu’Henry ‘Indiana’ Jones est, avec ses amis scouts, en excursion équestre. Le jeune Indiana va vite tomber sur une bande de pillards ayant réussi à déterrer une croix sublime, la croix de Coronado. Désirant par-dessus tout remettre ce croix dans un musée plutôt qu’entre les mains de pillards, Indiana la vole, et s’en suit une course-poursuite ahurissante mettant en scène, en majeure partie, un train de cirque. Poursuite qui se finira mal, car Indiana sera forcé de remettre la croix aux pillards, pas si pillards que ça…En échange, il gagnera un chapeau, son chapeau !
La séquence suivante montre Indiana Jones, en 1938, adulte, affronter, sur un bateau pris dans la tempête (nom du bateau : le ‘Coronado’) une bande de malfrats. Le but de cette baston qui se termine par le naufrage du bateau ? Indy tient vraiment à récupérer la fameuse croix de Coronado. Cette fois-ci, il y parvient ! Puis, retour à la vie normale. Enfin, normale…Indy apprend que son père a disparu alors qu’il menait des recherches poussées sur le Graal (obsession première du père d’Indy). Les recherches que son père faisaient sont financées par un certain Donovan (Julian Glover). Donovan demande à Indy de l’aider à trouver le Graal, et en même temps, de l’aider à retrouver son père. Indy accepte, et rencontre, à Venise, Elsa Schneider, qui secondait le père d’Indy.
De fil en aiguille, la quête d’Indy et d’Elsa va les mener en Autriche, dans un château proche de la frontière allemande. Là, Indy va retrouver son père, prisonnier des nazis, lesquels sont à la solde de Donovan. Indy va découvrir aussi qu’Elsa travaille aussi pour les chleuhs…il va aussi apprendre que Marcus Brody, qu’il avait envoyé au Moyen-Orient retrouver Sallah, a été enlevé par les chleuhs. Dès lors, Indy et son père Henry, avec pour seule aide le carnet de nots d’Henry, vont se lancer, seuls, sur la piste du Graal, pour tenter de le trouver avant les nazis. Si les nazis mettent la main sur la Coupe Sacrée en premier, ça serait une catastrophe pour l’Humanité…
Riche en scènes d’action spectaculaires (notamment une scène dantesque à bord d’un tank), rempli d’humour, jouant sur la confrontation entre le fils et son père (à la fois touchante et hilarante, les deux personnages s’envoyant souvent des vannes – on apprend ainsi que le surnom Indiana vient du nom de leur chien), Indiana Jones Et La Dernière Croisade est absolument exceptionnel.
Si le meilleur de la série restera à jamais Les Aventuriers De L’Arche Perdue, je place ce film en seconde position dans le classement des films de la saga, et je le place d’ailleurs ex-aequo avec Indiana Jones Et Le Royaume Du Crâne De Cristal (bientôt sur le blog), que j’ai personnellement adoré, et que je juge tout aussi bon, même si différent. Bref, le moins bon (mais c’est relatif) reste Indiana Jones Et Le Temple Maudit. Un film hautement divertissant, dans lequel on voyage beaucoup (Venise, Autriche, Berlin, Moyen-Orient), et dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde. Pour amateurs de films d’aventures, ce film (et les autres de la saga) est un morceau de choix !
