SPOILERS !
Conçu en 1971 par Wolfgang Reitherman, Les Aristochats est, de tous les dessins animés de Disney, le plus parisien (avec le Pixar Ratatouille). Superbement bien foutu, attachant, drôle, rempli de suspense (enfin, pour un Disney) et de personnages magnifiques, ce dessin animé fait partie de mes préférés. La musique (notamment la chanson du générique, chantée par Maurice Chevalier) est également de toute beauté.
Paris, début du XXème siècle, les années folles. Mme de BonneFamille a quatre chats : Duchesse, et ses trois petits, Berlioz, Toulouse et Marie. Berlioz (gris-noir) apprend à jouer du piano, Marie, à chanter, et Toulouse, à peindre. Ils méritent bien leurs noms, car, en plus, milieu social oblige, ils sont très distingués, bourgeois. Apprenant que Mme de BonneFamille décide de léguer sa fortune à ses chats, et, en dernier recours, à Hector le valet, ce dernier (Hector, donc), cupide et bête, décide d’emporter, une nuit, les quatre chats, pour les ‘perdre’ dans la nature, s’en débarrasser afin de toucher l’héritage à leur place. Il balance le panier des chats dans la nature, sous un pont, près d’une rivière.
Le lendemain matin, Duchesse et ses petits, désemparés, font connaissance avec un chat errant, Tom O’Malley, un vrai roublard, charmeur, vrai titi parisien, qui décide de les prendre sous son aile pour les aider à regagner leur maison parisienne, et leur maîtresse. La route qu’ils vont emprunter leur fera rencontrer un duo d’oies anglaises foldingues (qui, pourtant, sauveront la vie d’O’Malley, sur le point de se noyer), de deux chiens de garde, et d’une troupe d’amis d’O’Malley, des chats fous de jazz et de scat. Tant bien que mal, ils parviendront à retrouver leur maîtresse et à faire virer Hector !
Ce dessin animé est peuplé de personnages mignons (les petits chats, Duchesse, la petite souris) ou hilarants (O’Malley, les oies, les chiens, la troupe de chats jazzy). Enorme réussite des studios Disney, il est à voir et à revoir, il ne contient aucun temps mort, du long de ses 75 minutes.
La musique est géniale (la chanson Everybody Wants To Be A Cat est culte), l’ambiance jazzy et parigote est superbe, l’animation, excellente, l’humour, très drôle. Même le méchant, Hector, est drôle, car il ne lui arrive que des merdes (sa rencontre avec les deux chiens est marquante). Les décors sont superbes, tant intérieurs qu’extérieurs. Vraiment, Les Aristochats s’impose comme un immense cru Disney !
