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Spoilers...

En 1960, John Sturges réalise le remake du classique absolu d’Akira Kurosawa Les Sept Samouraïs. Devenu un western, et renommé Les Sept Mercenaires, ce film fait, depuis sa sortie, partie des plus grand westerns jamais réalisés à Hollywood. Un casting ahurissant, une musique renversante (de Elmer Bernstein), un scénario excellent, des scènes cultes, voilà de quoi faire de ce film un putain de classique ! Le casting est, je l’ai dit, ahurissant : Steve McQueen, Yul Brynner, Eli Wallach, Horst Buchholz, Charles Bronson, Robert Vaughn, James Coburn, Whit Bissell, Brad Dexter. Plusieurs suites (forcément, dès qu’un succès est là, on fait des suites, à Hollywood) ont été faites, toutes sont, dans un sens, ratées : Le Retour Des Sept, Les Colts Des Sept Mercenaires, La Chevauchée Des Sept Mercenaires, et même une série TV entre 1997 et 2000. Quand on sait comment le film initial se finit, la mention 'sept mercenaires' sur les titres des suites est bien conne...

 

 

 

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L’action se passe au nord du Mexique, au XIXème siècle. Un village est sans cesse la proie d’une horde de bandits dirigés par Calvera (Eli Wallach), qui ravagent tout, et pillent le village. Les villageois, excédés par ces pillages, décident de mener la guerre contre Calvera. Mais comment faire ? Un jour, ils rencontrent un certain Chris Adams (Yul Brynner), un tireur d’élite, à qui ils proposent beaucoup d’argent pour les aider à repousser les hommes de Calvera. Adams accepte, et bientôt, d’autres hommes (six autres hommes) vont aussi être recrutés, afin d’aider les villageois….

 

 

 

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Remake parfait, et occidentalisé, du classique de Kurosawa, le film est mythique. Akira Kurosawa, enthousiasmé par le film, offrira un sabre de samouraï (un katana) à John Sturges, tout ça pour dire à quel point il apprécia le film !

 

 

 

Musique d’enfer (le thème principal est sans aucun doute le plus beau de toute l’histoire du western hollywoodien), acteurs incroyables (Yul Brynner restera à jamais marqué par son rôle de mercenaire tout de noir vêtu, il le parodiera même dans le film de SF Mondwest de Michael Crichton), réalisation solide, durée idéale (125 minutes : ni trop court, ni trop long)… The Magnificent Seven est clairement un des sommets du genre, un film culte pour toute une génération de spectateurs, un film qu’il est bon de revoir, et qui ne vieillit qu’en bien. Franchement, je ne vois rien de négatif à dire au sujet de ce film mythique !